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30 octobre 2007
Recommandé par Culture Canada
29 octobre 2007
Voyageurs au purgatoire
En 1998, le personnel naviguant avait cloué au sol la moitié des vols pendant 48 heures pour la réduction du temps de travail. Cette fois, le mouvement social de cinq jours a exaspéré les clients par les lacunes de communication d'Air France. Par exemple, certains équipages qui provoquent de nombreux retards imprévus en ne se pointant le bout du nez qu'une heure avant le départ de l'avion ou bien des vols annulés à la dernière minute après l'enregistrement des bagages. Dominique Bussereau, secrétaire d'État aux transports, souhaite de la part de la compagnie aérienne une mise en place d'un « meilleur dispositif d'alarme sociale car le système existant n'a pas bien fonctionné. » De plus, M. Bussereau a commenté la loi sur le service minimum dans les transports terrestres, qui entre en vigueur le 1er janvier 2008 : « Le gouvernement va aussi étudier l'extension à d'autres modes de transport, comme l'aérien, de l'obligation de se déclarer grévistes quarante-huit heures avant le déclenchement d'un conflit. » Enfin, un préavis de grève reconductible dans quelques jours ou dans quelques semaines est envisagé par les syndicats et le gouvernement n'interviendra pas dans ce conflit interne à la compagnie d'Air France. À suivre.
26 octobre 2007
Indigne d'une perturbation
Pour revenir à la réforme des régimes spéciaux de retraite, le service régulier de transport en commun à Paris a recommencé le dimanche 21 octobre après trois jours d'enfer. Le gouvernement français tente d'entamer des discussions avec les huit fédérations syndicales, mais ces dernières sont partagées sur la suite à donner au mouvement et sur leur approche de la réforme des régimes spéciaux de retraite. Une grève est appelée par les syndicats de la fonction publique pour le mardi 20 novembre, soit le jour du vote du budget à l'Assemblée nationale, pour dénoncer les suppressions de postes tout en exigeant l'ouverture de négociations salariales. L'initiative est appuyée par les cinq fédérations syndicales de l'Éducation qui vilipendent la suppression de 11 200 postes dans leur secteur. Par solidarité, la présence des cheminots et des salariés engagés dans la lutte contre la réforme des régimes spéciaux de retraite n'est pas impossible. Les cheminots se réuniront le 31 octobre pour trouver une voix commune à la défense de leurs intérêts. Bref, la fin de l'année 2007 s'annonce chaude à Paris. Prévoyant, le président de la République a fait une petite visite dans un centre de maintenance de la SNCF : « La rue, elle ne fera pas plier, parce que nous sommes dans une démocratie. [...] Le chantage à la rue, ça ne marchera pas. Mais permettez-moi de vous dire que [...] le choix de la rue n'est pas un bon choix. Cela montera une partie des Français contre les cheminots. »
Mais qui a dégobillé aujourd'hui ?
24 octobre 2007
Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen
20 octobre 2007
Mésaventure à Amsterdam
Je passe paisiblement mon temps libre à accumuler les cadeaux-souvenirs entre une intrusion furtive au Musée du sexe et une tournée d’adieu à la ville. En après-midi, toujours dans la perspective de dépenser mes économies, je flâne sur un boulevard principal. Suivant mon intuition légendaire, je me dirige nonchalamment sur une rue perpendiculaire quelconque. Or, la malchance vient ébranler ma quiétude, puisque je dois affronter un trottoir rétréci en raison de travaux d'aqueduc. Continuant dans cette direction, je tombe face à face avec un homme de race noire, mi-trentaine. Je reste indifférent lorsqu'il me dit « hasch » à l'oreille, car après quatre jours à Amsterdam, on devient inéluctablement blasé des vendeurs de drogue qui harcèlent les passants à chaque coin de rue. Je poursuis mon chemin, mais sans succès. Me bloquant le passage, l’inconnu m’a déjà saisi fermement le bras gauche et me pointe un couteau à cran d'arrêt sur mon abdomen. S’approchant de nouveau de mon oreille, il me parle en anglais. Pour faire un résumé des deux minutes de cauchemar, le voyou me répète de me taire si je tiens à la vie et que je dois le suivre, car il est littéralement désespéré. Ce moment est totalement surréaliste, une terrible aberration étant donné que je me promenais sur un boulevard affluant à 14h30. Par conséquent, l’incompréhension inhibe la réaction, mais l’étude des scénarios revient promptement sur la table de travail.
En toute vérité, il n'y a pas de solution miracle, encore moins d’armes secrètes contre ce genre d’imprévu regrettable. J'ai tout de même la rapidité d’esprit de déduire son stratagème, soit l’utilisation de la peur pour m’amener copain-copain à un endroit où il sait qu'il aura la tranquillité désirée. Ensuite, il me fait les poches ou bien il veut seulement me diriger à un café qui vend des drogues douces pour que je lui procure sa dose de la journée. Ma seule certitude est que suivre ce fou est absolument inconcevable. Cependant, si je m'énerve, celui qui n’a plus rien à perdre de la vie peut perdre la tête et me poignarder dans un lieu public en plein après-midi. Je peux toujours le frapper d'une solide droite. Suis-je vraiment un boxeur amateur ? Si je le manque, il sera plus agressif. Si j’atteins la cible, mais le coup porté n'est pas efficace, je viens de perdre gauchement l'effet surprise. C’est assez, je m'énerve : « I don't understand English ! » Puis, j'essaye de me sortir de son emprise. Heureusement, il doit me lâcher. Il est repéré. Les gens autour sortent de leur état second pour saisir qu'ils assistent à une situation anormale. Un travailleur de la construction semble même se diriger vers nous. Dès que je retrouve ma liberté, je retourne hâtivement sur mes pas. Je remarque la vermine traverser le boulevard en me menaçant verbalement. En état de choc, j'entre dans le premier magasin. Tout semble d'ores et déjà lointain, un passé qui n'est pas le mien ou tout simplement l'extrait d'un mauvais film.
Je n’ose pas imaginer ce qui aurait pu se produire s’il ne m’avait pas laissé partir. Je continue à déambuler le boulevard à la recherche d’un représentant de la loi, mais autant cherché une épine dans une botte de foin. La veille, j'ai pourtant eu la chance d’observer deux policiers à cheval en train de pourchasser un brigand dans le quartier rouge d’Amsterdam. C’était vraisemblablement un spectacle de vie nocturne au détriment d’un moyen efficace de poursuite dans les petite ruelles d'une ville européenne. Finalement, lorsque trente minutes plus tard, j'aperçois des agents de la police à la gare de train, l'énergie de faire une déposition me fait désormais défaut. L’abomination m'a complètement vidé. Je m'assois alors sur un banc cherchant à remonter à la source.
18 octobre 2007
Un mouvement social, l'enfer !
Aujourd'hui, Monsieur Nicolas Sarkozy a proposé un nouveau contrat social qui met en avant-plan le travail, le mérite et l'égalité des chances. Il n'y a pas de quoi surprendre. Puis, il dénombre trois certitudes sur le système social français : il n’est pas tenable financièrement, il décourage le travail et il n'assure pas l'égalité des chances. Ensuite, le patronat a applaudi et les syndicats ont critiqué. Le président de la République a également fait part de sa volonté de réformer rapidement les régimes spéciaux de retraite. Ces derniers ont été créés pour compenser « la pénibilité ou la dangerosité de certains métiers » et également de « s'adapter aux spécificités de certaines professions ». Le régime spécial de retraite des personnels de l'Opéra national de Paris a été créé en 1698 par Louis XIV. Celui des marins du commerce et de la pêche, en 1709. D'autres ont été mis en place au XIXe siècle comme ceux des chemins de fer (1855) ou des mines (1894). Devenue inévitable pour des raisons tant économiques que démographiques, la réforme des régimes spéciaux de retraite, qui concerne 478 000 cotisants, consiste à harmoniser la durée de cotisation requise pour une pension à taux plein avec l'allongement de l'espérance de vie. La durée de cotisation évoluera ensuite selon le régime de la fonction publique. Les perturbations dans le métro sont donc à suivre.
17 octobre 2007
Demain, l'enfer !
13 octobre 2007
Fin du ramadan
12 octobre 2007
Entre amis...
11 octobre 2007
9 octobre 2007
Mousse au chocolat
4 octobre 2007
2 octobre 2007
Devant l'Hôtel de Ville
Dimanche dernier, 7 000 spectateurs ont suivi le match entre la France et la Géorgie. Avec une victoire de 64 à 7, les Français ont assuré leur qualification pour les quarts de finale de la Coupe du monde. Lors des Journées européennes du patrimoine, d'une fenêtre de l'Hôtel de Ville, j'ai pris la photo suivante.