30 septembre 2007

Retour sur les bancs d'école

Les deux premières semaines d'université terminées, je vous partage un bref aperçu de mes études à Paris. Étant un stratège infatigable, j'ai concentré du mercredi au vendredi mes cinq cours dans l'objectif de bénéficier d'une longue fin de semaine propice aux voyages. Mes cours sont les suivants : Histoire du droit pénal, Droit de l'environnement, Droit public comparé, Droit international public et Droit du marché intérieur européen. Également, cet horaire me permet de minimiser les périples de cinquante minutes entre ma résidence et la Faculté de Droit de Paris V. Créée en 1976, cette dernière est située au sud de Paris à la frontière avec la commune de Malakoff, tandis que je réside au nord. De l'extérieur, l'architecture est intéressante, mais on ne peut qu'être sidéré par le manque d'entretien une fois à l'intérieur. Ce n'est pas une apparence trompeuse, les bancs sont vraiment inconfortables. J'aborderai prochainement la gratuité scolaire appliquée en France en parallèle avec la situation québécoise.


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29 septembre 2007

Têtes à claques dans le 18e

Elles n'ont pas que traversé l'Atlantique ! C'est un débarquement. Il est impossible de faire du lèche-vitrine ou aller sur une terrasse sans qu'une tête à claques se manifeste. C'est une invasion publicitaire. SFR est le deuxième opérateur de téléphonie mobile de France avec une promotion baptisée : « Ça va ouatcher. » Comme complément, vous pouvez consulter cet article paru dans La Presse.


24 septembre 2007

Mon Allemand

Il est 16h30, je viens à peine de sortir de la douche quand il se manifeste enfin. Après trois semaines d'occupation simple, il est là. Terminé le ménage quotidien, l'Allemand est arrivé ! « Bienvenue chez toi », je vais dire lorsqu'il me dit son nom. Je suis plutôt surpris par la prononciation de Drozdon. Je joue la carte de l'ignorance : « De quel pays viens-tu ? » « Espagne. » Mon monde s'effondre. Tout n'était qu'illusions. Pour faire une histoire courte, il n'est pas vraiment Espagnol. En réalité, il est un Marocain qui étudie l'informatique en Espagne depuis cinq ans. Bref, il est tout sauf allemand. Il me répète son nom : « Yassir. » Et voilà ! J'ai quand même l'oreille fine pour les prénoms étrangers. Il est sympathique avec un niveau de français acceptable. Ce n'est pas Molière, mais c'est mieux que Saku Koivu. Yassir est à Paris pour prendre peinard sa dernière année d'université. De confession musulmane, il est présentement à la mosquée. C'est également le mois de Ramadan. Demain, il va donc se lever à 5h00 pour manger pendant que je ne rêverai plus à mon Allemand.

18 septembre 2007

Perturbations dans le métro

À Paris, il y a des désagréments au transport en commun. En deux semaines, j'ai vécu trois perturbations. Tout d'abord, en raison d'un « accident de personne » à une station, une voix inaudible semblable à un service à l'auto annonça le RER « perturbé » dans les deux directions, puis « très perturbé » à finalement « interrompu ». Toute cette panique garda le métro immobile pour une quinzaine de minutes, le temps d'entasser le maximum de personnes dans les wagons. Tentative de suicide ? Probablement. À la Régie autonome des transports parisiens (RATP), on évoque 70 « accidents graves » en 2006. En fait, le métro et la Tour Eiffel sont deux lieux parisiens privilégiés pour les tentatives de suicide. La deuxième fois, lors de l'heure de pointe du matin, un problème technique sur la ligne amena les passagers à descendre furieusement. Allons tous engorger les correspondances ! C'est tout de même embêtant lorsqu'il ne faut pas arriver en retard à un cours d'université. Il n'y a pas que des touristes à Paris ! Enfin, la troisième fois, un colis suspect à une station mit abruptement fin au trajet. Je n'ai pas compilé les personnes louches et fétides ou les jeunes qui dansent et chantent dans les wagons pour quelques centimes... J'ai d'autres choses à faire.

17 septembre 2007

Profil international : Tentative de démystification

Tel que paru dans le Journal le Verdict, première parution de l'année 2007-2008.

Pour la prochaine session, je me métamorphose en étudiant parisien, puisque j’ai la chance de participer à un échange entre notre Faculté de droit et celle de l’Université René-Descartes (Paris V). Dans les prochaines parutions du journal étudiant, j’essayerai de vous décrire la réalité d’étudier à l’étranger. Mon premier article est une tentative de démystification du Profil international et du dédale inhérent à la préparation du séjour.

D’emblée, il est faux d’affirmer que le Profil international et Échanges Canada ne s’adressent seulement qu’à l’élite étudiante. En général, la totalité des étudiants intéressés par l’expérience aura l’opportunité de partir. Cependant, dans le processus d’attribution des établissements d’accueil, la qualité de la candidature compte, c’est-à-dire les meilleurs auront leur premier choix, parfois une destination convoitée. Personnellement, il me semble y avoir plus qu’une université attrayante. Je ne peux que déplorer l’absence américaine et les six places en sol canadien.

Il est encore trop tôt pour se tourmenter avec cette opportunité de faire une partie de sa scolarité à l’étranger, puisque le dépôt de candidatures se fait une fois par année au mois de février. À cette période, la Faculté de droit vous contactera par courriel pour vous convier à une rencontre d’informations. Ensuite, il faudra monter un dossier de candidature qui comprend une lettre de motivation, un curriculum vitae, une preuve de compétence langagière et un relevé de notes. Pour Échanges Canada et le Profil international, le niveau d’anglais réussi avant le départ est le même, soit Advanced English I. En résumé, il faut avoir obtenu un minimum de 30 crédits dans votre programme d’études avant le départ. Également, une moyenne cumulative égale ou supérieure à 2,67 sur 4,33 (B-) est requise au moment du dépôt de la demande et de départ à l’étranger. Pour ma part, c’est après une année d’études au baccalauréat en droit que je m’envole vers une troisième session inoubliable tandis que les étudiants font généralement leur échange à leur cinquième session.

Lors de la session d’échange, un minimum de 12 crédits contributoires au programme d’études doit être fait et approuvé. Tout dépendamment du cheminement universitaire, la décision de partir à l’étranger peut impliquer la nécessité de suivre des cours d’été pour atteindre le niveau d’anglais, les crédits requis ou tout simplement échapper à un éventuel retard sur les 99 crédits à compléter pour notre baccalauréat. En fait, l’échange ne doit pas allonger la durée des études. Pour le Profil international, le Bureau international attribue à chaque étudiant une bourse de 2 500 $ et une allocation de transport. Dans mon cas, cela comble la totalité du coût de mon logement et de mon billet d’avion. Il y a possibilité de deux sessions consécutives à l’étranger, mais sans financement supplémentaire. D’ailleurs, les frais d’inscription sont toujours payés à l’université d’origine.

Tout se complique définitivement lors de la préparation du séjour. Pendant plusieurs mois, la liste des papiers indispensables, l’obtention du visa et le logement pèsent lourdement sur les épaules. En France, l’une des solutions plus économiques pour le logement est d’avoir recours aux cités universitaires gérées par le Centre régional des oeuvres universitaires et scolaires (Crous). Ce dernier est un établissement public placé sous la tutelle du Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche. À Paris, le Crous dispose de 27 résidences universitaires, soit une offre de 3065 logements dont 20 % sont comblés par des étudiants étrangés. Certains étudiants français attendront de deux à trois ans avant d’accéder enfin à un logement universitaire. Pour 250 € par mois (environ 375 $), j’ai un studio de 34 m² qui comprend kitchenette, sanitaires, meubles, Internet et colocataire allemand. Je suis très privilégié dans cette ville où il y a une crise du logement. Une place en résidence était loin d’être garantie par l’université d’accueil. Quant à l’obtention du visa, il est préférable de prendre rendez-vous avec le Consulat de France à Montréal où le visa étudiant sera gratuitement et immédiatement remis. Une liste d’épicerie plutôt complexe : garantie financière signée par les parents et contresignée par le directeur de la banque, une assurance médicale complémentaire voyage, hospitalisation, soins d’urgence et rapatriement, une assurance responsabilité civile, passeport, lettre de la Régie d’assurance maladie du québec attestant votre couverture, etc. En cas de documents manquants le jour du rendez-vous, la demande ne sera pas examinée et vous devrez prendre un autre rendez-vous. Le processus peut se faire par courrier, mais les délais sont plus longs et l’aventure encore plus angoissante.

Temps, argent et encouragements sont les éléments essentiels à l’accomplissement d’un tel échange. Avec toute cette bureaucratie et une panoplie de variables inconnues, l’envie d’abandonner se présente fréquemment. Je peux vous affirmer que mes premières journées dans la Ville lumière ne font que gratifier mes efforts. Je suis allé au-delà de ma stabilité en combattant mon esprit cartésien. Il est formidable de transformer des « j’aurais pu » en accomplissements tangibles. Je me disais avant de partir que si je n’osais pas cette fois, peut-être que jamais je ne risquerais de voir plus grand.

16 septembre 2007

Journées européennes du patrimoine

Créées en 1983 par le ministère français de la Culture, elles étaient initialement les Journées portes ouvertes dans les monuments historiques, puis les Journées nationales du patrimoine. Depuis 1991, l'événement est organisé à travers l'Europe d'où les Journées européennes du patrimoine. Tous les ans, la troisième fin de semaine de septembre, les citoyens ont la possibilité de visiter gratuitement leur patrimoine national : monuments, églises, théâtres, châteaux, demeures privées, banques, tribunaux, préfectures, palais de justice, hôtels de ville, chambres de commerce, etc. Bref, une panoplie de lieux qui sont habituellement fermés au public. N'ayant que deux journées à ma disposition (15 et 16 septembre), j'ai fait des choix parmi le patrimoine parisien :

  • Le palais du Luxembourg où siège le Sénat français
  • La maison où Victor Hugo vécut seize ans (1832 à 1848)
  • Le palais Bourbon qui abrite l'Assemblée nationale française
  • Le Palais-Royal qui comprend le Conseil d'État, le Conseil constitutionnel, le Ministère de la Culture et la Comédie-Française
  • L'Hôtel de Ville de Paris

15 septembre 2007

La Techno Parade ?

Après les Écossais, j'ai affronté une autre parade... Encore une fois, c'était loin d'être à mon ordre du jour. Techno Parade est le nom du défilé qui a attiré cinquante milles fêtards drogués et saouls en plein samedi après-midi. Dans une ambiance festive et de la musique électronique qui fait vibrer le bitume, vingt-deux chars ont parcouru les rues de Paris pour la neuvième édition de l'événement. Je vous propose un court vidéo qui permet d'avoir un aperçu de l'atmosphère et une photo du point de départ : la place de la Bastille.


12 septembre 2007

Les Bleus en dégringolade

Le 12 septembre 20007 se déroulait le neuvième match des qualifications à l'Euro 2008. Pour l'occasion, l'équipe de France de football disputait la victoire à l'Écosse, la seule équipe à avoir battu les Bleus en cette phase de qualifications par la marque de 1-0 à Glasgow le 7 octobre 2006. À la surprise générale, les Écossais ont de nouveau battu la France 1-0, mais cette fois au Parc des Princes à Paris dans un affrontement dominé par les Bleus. La sélection française a donc chuté de la première à la troisième place de leur groupe B des éliminatoires de l'Euro. L'Écosse est désormais au sommet du groupe avec 21 points, devant les 20 points de l'Italie et les 19 points de la France. Tout est à refaire pour la France qui était en mesure d'assurer pratiquement leur qualification pour l'Euro en remportant cette partie contre les Écossais. Maintenant, les trois derniers matchs doivent se terminer par une victoire (aux Iles Féroé le 13 octobre, match à domicile contre la Lituanie le 17 octobre et en Ukraine, le 21 novembre). Bref, cinq jours après la défaite de l'équipe nationale face à l'Argentine en ouverture de la Coupe du monde de rugby, voilà une autre déception sportive qui sape le moral des Français !

Avant la rencontre, les partisans de l'Écosse ont fièrement défilé dans Paris. Au parc du Champ-de-Mars, alcool et chant étaient au rendez-vous. Ensuite, il ne restait plus qu'à ramasser les détritus... J'avais mon appareil photo.


10 septembre 2007

Je suis Nordique

J'ai personnalisé ma valise de 31,6 kilogrammes avant mon départ pour le vieux continent. Tellement plus facile à repérer à l'étape du carrousel à bagages... D'accord, je suis nostalgique.

9 septembre 2007

Coupe du monde de rugby

La coupe du monde de rugby a lieu à tous les quatre ans depuis 1987. Le choix judicieux d'une année de départ impaire permet de ne pas être en concurrence avec la coupe du monde de football ni les jeux Olympiques qui se déroulent les années paires. La France est le pays organisateur de l’édition 2007 qui se tiendra du 7 septembre au 20 octobre. La grande majorité des rencontres sera disputée en France, à l’exception de quatre matchs qui auront lieu au Pays de Galles et en Écosse. Voici une fresque près de l'Arc de triomphe.

7 septembre 2007

Pour un centime

En début de soirée, je suis dans une petite épicerie de la chaîne Franprix à une rue de ma résidence. Je zieute les bouteilles d'eau lorsqu'une femme commence à gueuler, mais vraiment gueuler. Je me déplace un peu pour finalement entrevoir une dame d'origine africaine en train de sermonner le pauvre caissier. Autour d'eux, les gens patientent pour payer ou assistent tout bonnement à l'affrontement. En retournant sur mes pas, un monsieur à la tête grisonnante m'apostrophe : « Putain, elle a raison la dame. Regardes. » Il me pointe des canettes de bière qui se détaillent à l'unité pour 83 centimes. À la caisse, elles coûtent plutôt 84. « Moi je m'en fous pour un centime. Mais ils n'ont qu'à les changer leurs étiquettes. » L’inconnu prend alors la canette de bière en question pour ensuite se diriger à la caisse.

J'imagine que la dame s'est débattue comme le Diable dans l'eau bénite pour avoir la gratuité de son produit. Mais l'idée de ce billet est les réactions disproportionnées. J'ai vu des personnes se faire insulter parce qu'elles nuisaient à la libre circulation dans le métro. J'ai également vu une meute d'étudiantes et d'étudiants de l’Université René-Descartes en colère. Ils venaient d'apprendre que le bureau d'inscription allait être fermé pour le reste de la journée en raison de problèmes informatiques. Par conséquent, l'attente d'une heure s'avérait inutile. Ils exigeaient presque le remboursement de l'heure perdue. Ensuite, à l'accueil de la Préfecture de police de Paris, la préposée regarde l'heure, la file derrière moi et crie haut et fort à sa collègue : « Bordel ! Qu'est-ce qui se passe pour un vendredi après-midi ? Ils sont tous fous ? » Bravo au service à la clientèle.

Je n'ai pas encore terminé mon analyse, mais je peux m'avancer sur deux points : désorganisation et disproportion des réactions. Franchement, tout semble désorganisé. Le 17 juillet dernier, je reçois tout d’abord un courriel m’annonçant, par l’intermédiaire d’une employée de l’Université René-Descartes, que le Crous n'a aucun logement à me proposer. Je n’ai même pas le temps d’être déçu, puisque le message suivant, envoyé quelques heures plus tard, me fait part d’un désistement. Il est également mentionné que j'ai jusqu’au 20 juillet pour accepter. Je m’empresse donc à démontrer de l'intérêt. Je suis refroidi lorsque j’apprends que je dois payer cinq mois de loyer malgré que mon échange n'en nécessite que quatre. À prendre ou à laisser. C’est à ce moment que tout se complique. Par des courriels non répondus, des sonneries qui s’éternisent, je suis forcé de constater que le Bureau international de Faculté de droit de René-Descartes est fermé depuis le 20 juillet jusqu'à la fin du mois d'août. Bref, la date limite le moment où la communication ne devenait plus possible et non celle pour me décider... Est-ce que mon dossier a eu le temps d'être transféré de René-Descartes au Crous ? Six jours avant de partir, j’apprends finalement du Crous que je m’appelle Jean-François et je suis Allemand...

Arrivé sur place, le préposé de la résidence, qui doit faire signer le contrat, donner les clés et faire l'état des lieux, est seul et surchargé, car la majorité des locataires arrive le premier jour ouvrable du mois. « Ils sont fous. Moi, je quitte à 16 heures. Les autres devront coucher à l'hôtel. Ils sont fous. » Inévitablement, la désorganisation rend les humeurs explosives. Quand un système est foncièrement désorganisé, le seul moyen d'obtenir un service de qualité est peut-être de gueuler comme un effronté, même si ce n’est que pour un centime…

6 septembre 2007

Une douche spacieuse

J'ai véritablement une douche spacieuse dans mon splendide studio. J'ai enfin une bonne raison de mouiller le plancher de la salle de bain !

5 septembre 2007

« Tu me fais pas les poches ! »

Lors des présidentielles de 2002, François Bayrou, le candidat de l'Union pour la démocratie française, a fait la manchette pour avoir giflé un enfant de dix ans qui essayait de lui faire les poches. Finalement, il s'est classé quatrième après le premier tour avec 6,84% des voix comparativement à 18,57 % lors de l'élection présidentielle de 2007. Cet incident ne fait que rappeller l'altercation de Jean Chrétien en 1996 avec un manifestant contre la réforme de l’assurance-chômage devant les caméras de télévision. La victime, Bill Clennett, était d'ailleurs candidat pour Québec solidaire dans Hull aux élections provinciales de 2007.


4 septembre 2007

Les frais de scolarité

Un après-midi, j’ai patienté à l’Université René-Descartes, 12 rue de l’École de la Médecine. Deux heures. Le temps pour avoir une carte étudiante. Bogue informatique, évidemment. Je n’ai pas risqué de revenir le lendemain, puisque la désorganisation semble être une habitude.

Caissière : « Pourquoi zéro ? »

Étudiant québécois : « Je paye mes frais d’admission à mon université au Québec… et ils sont plus élevés qu’ici ! »

Voisin de file depuis une heure et demie (donne un petit coup de coude) : « Chut ! C’est assez cher. »

Étudiant québécois : « Combien as-tu payé ? »

Voisin : « 200 €. »

Étudiant québécois : « Pour un semestre ? »

Voisin : « Non, pour l’année. »

Étudiant québécois (en ébahissement) : « Chez nous, c’est plus que le triple pour un semestre… »

Le Président est saoul !

Monsieur Nicolas Sarkozy ne consomme pas d'alcool. Il l'a répété à maintes reprises lors de la dernière élection présidentielle, de quoi déconcerter les viticulteurs français qui vivent le chaos face à la mondialisation. Pourtant, cette conférence de presse lors du dernier G8 semble plutôt évoquer qu'il s'est laissé séduire par l'ivresse. Le Président de la République ne tolère pas très bien l'alcool...