Un autre conflit de travail est venu bouleverser la France. Du 25 au 29 octobre, le personnel naviguant commercial d'Air France a fait la grève, contrecarrant ainsi les plans de ceux qui comptaient profiter des vacances de la Toussaint prévues au calendrier scolaire national. Première compagnie aérienne mondiale en termes de chiffre d'affaires, Air France est une société privatisée même si l'État français détient toujours des parts considérables. Les hôtesses et stewards revendiquent de meilleures conditions salariales, celles-ci étant gelées depuis dix ans. Après un effort pour faciliter le redressement de la compagnie, les employés attendent impatiemment le renvoi d'ascenseur. La charge de travail à bord et les plages de repos entre deux vols sont aussi des sujets de mécontentement.
En 1998, le personnel naviguant avait cloué au sol la moitié des vols pendant 48 heures pour la réduction du temps de travail. Cette fois, le mouvement social de cinq jours a exaspéré les clients par les lacunes de communication d'Air France. Par exemple, certains équipages qui provoquent de nombreux retards imprévus en ne se pointant le bout du nez qu'une heure avant le départ de l'avion ou bien des vols annulés à la dernière minute après l'enregistrement des bagages. Dominique Bussereau, secrétaire d'État aux transports, souhaite de la part de la compagnie aérienne une mise en place d'un « meilleur dispositif d'alarme sociale car le système existant n'a pas bien fonctionné. » De plus, M. Bussereau a commenté la loi sur le service minimum dans les transports terrestres, qui entre en vigueur le 1er janvier 2008 : « Le gouvernement va aussi étudier l'extension à d'autres modes de transport, comme l'aérien, de l'obligation de se déclarer grévistes quarante-huit heures avant le déclenchement d'un conflit. » Enfin, un préavis de grève reconductible dans quelques jours ou dans quelques semaines est envisagé par les syndicats et le gouvernement n'interviendra pas dans ce conflit interne à la compagnie d'Air France. À suivre.
En 1998, le personnel naviguant avait cloué au sol la moitié des vols pendant 48 heures pour la réduction du temps de travail. Cette fois, le mouvement social de cinq jours a exaspéré les clients par les lacunes de communication d'Air France. Par exemple, certains équipages qui provoquent de nombreux retards imprévus en ne se pointant le bout du nez qu'une heure avant le départ de l'avion ou bien des vols annulés à la dernière minute après l'enregistrement des bagages. Dominique Bussereau, secrétaire d'État aux transports, souhaite de la part de la compagnie aérienne une mise en place d'un « meilleur dispositif d'alarme sociale car le système existant n'a pas bien fonctionné. » De plus, M. Bussereau a commenté la loi sur le service minimum dans les transports terrestres, qui entre en vigueur le 1er janvier 2008 : « Le gouvernement va aussi étudier l'extension à d'autres modes de transport, comme l'aérien, de l'obligation de se déclarer grévistes quarante-huit heures avant le déclenchement d'un conflit. » Enfin, un préavis de grève reconductible dans quelques jours ou dans quelques semaines est envisagé par les syndicats et le gouvernement n'interviendra pas dans ce conflit interne à la compagnie d'Air France. À suivre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire