Aujourd'hui, Monsieur Nicolas Sarkozy a proposé un nouveau contrat social qui met en avant-plan le travail, le mérite et l'égalité des chances. Il n'y a pas de quoi surprendre. Puis, il dénombre trois certitudes sur le système social français : il n’est pas tenable financièrement, il décourage le travail et il n'assure pas l'égalité des chances. Ensuite, le patronat a applaudi et les syndicats ont critiqué. Le président de la République a également fait part de sa volonté de réformer rapidement les régimes spéciaux de retraite. Ces derniers ont été créés pour compenser « la pénibilité ou la dangerosité de certains métiers » et également de « s'adapter aux spécificités de certaines professions ». Le régime spécial de retraite des personnels de l'Opéra national de Paris a été créé en 1698 par Louis XIV. Celui des marins du commerce et de la pêche, en 1709. D'autres ont été mis en place au XIXe siècle comme ceux des chemins de fer (1855) ou des mines (1894). Devenue inévitable pour des raisons tant économiques que démographiques, la réforme des régimes spéciaux de retraite, qui concerne 478 000 cotisants, consiste à harmoniser la durée de cotisation requise pour une pension à taux plein avec l'allongement de l'espérance de vie. La durée de cotisation évoluera ensuite selon le régime de la fonction publique. Les perturbations dans le métro sont donc à suivre.
18 octobre 2007
Un mouvement social, l'enfer !
Un mouvement social a coloré la journée des Français. Le trajet matinal de métro m'a pris deux heures et trente minutes. Nous étions huit à mon cours. En fait, j'ai attendu ma correspondance pendant une heure et demie. Normalement, cette ligne devait avoir un service quasi nul. Pourtant, la voix inaudible semblable à un service à l'auto répétait aux cinq minutes que le trafic était nul, inexistant, que dalle. Imperturbable, je suis resté assis au quai. Finalement, une rame de métro, probablement égarée, s'est arrêtée devant moi pour m'amener à destination. J’étais l’un des rares à être venu à la faculté en métro. En fait, vélo, voiture, marche, mobylette et dormir sur place la veille étaient les moyens de contrer les désagréments dudit mouvement social. Je vous fais grâce du retour. Mis à part l'épisode où un homme a échappé son cellulaire qui sonne, puis attendu cinq stations pour avoir finalement la capacité de le ramasser à ses pieds, c'était plutôt de la merde. Et demain ? La grève du jeudi noir du transport va s'étendre au vendredi. C'est désolant, mais il va falloir s’adapter à l’entassement de corps aux limites de la physique. Si le conducteur de métro peut manuellement fermer les portes dites automatiques, c’est probablement que le compte est bon.
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