20 décembre 2007

L'abus des abréviations

Mot tronqué ou acronyme, les Français affectionnent particulièrement les abréviations. Il y a ces raccourcis critiquables : intituler une section d'un journal « Actu internationale » ou le professeur d'université qui parlera de l'importance de la « culture G », comprendre culture générale, pour les concours de la fonction publique. Il y a ces initiales énigmatiques qui sèment la zizanie chez les non-initiés : DST pour devoir sur table (expression qui signifie une évaluation en classe, puisque les devoirs à la maison seraient vraisemblablement rédigés autrement), QCM pour questionnaire à choix multiples (moyen de donner une certaine prestance à la paresse du correcteur) et les Têtes à Claques devenues les TAC (à ne pas confondre avec l'expression familière). Pour le reste, j'appuie Gérard D. Laflaque.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour Jean-Benoît,

Le pire dans tout cela c'est que c'est plutôt contagieux. L'an dernier, je travaillais avec une équipe de consultants en informatique qui revenaient d'un mandat en France.

Parmi leurs nombreuses abréviations, ils utilisaient "appli" pour désigner un "applicatif" informatique! Double scandale!

Un applicatif! Un fixatif avec cela?

On pourrait dire: un système informatique, un système d'information, une application informatisée à la rigueur... mais surtout pas un applicatif!

Et les charmants petits québécois qui travaillaient avec eux se sont empressés d'adopter l'abbréviation "appli" à qui mieux mieux!

Enfin... Est-ce une forme d'intolérance de notre part ou de la lâcheté d'autre part?

À la prochaine

Roger