30 septembre 2007
Retour sur les bancs d'école
29 septembre 2007
Têtes à claques dans le 18e
24 septembre 2007
Mon Allemand
18 septembre 2007
Perturbations dans le métro
17 septembre 2007
Profil international : Tentative de démystification
D’emblée, il est faux d’affirmer que le Profil international et Échanges Canada ne s’adressent seulement qu’à l’élite étudiante. En général, la totalité des étudiants intéressés par l’expérience aura l’opportunité de partir. Cependant, dans le processus d’attribution des établissements d’accueil, la qualité de la candidature compte, c’est-à-dire les meilleurs auront leur premier choix, parfois une destination convoitée. Personnellement, il me semble y avoir plus qu’une université attrayante. Je ne peux que déplorer l’absence américaine et les six places en sol canadien.
Il est encore trop tôt pour se tourmenter avec cette opportunité de faire une partie de sa scolarité à l’étranger, puisque le dépôt de candidatures se fait une fois par année au mois de février. À cette période, la Faculté de droit vous contactera par courriel pour vous convier à une rencontre d’informations. Ensuite, il faudra monter un dossier de candidature qui comprend une lettre de motivation, un curriculum vitae, une preuve de compétence langagière et un relevé de notes. Pour Échanges Canada et le Profil international, le niveau d’anglais réussi avant le départ est le même, soit Advanced English I. En résumé, il faut avoir obtenu un minimum de 30 crédits dans votre programme d’études avant le départ. Également, une moyenne cumulative égale ou supérieure à 2,67 sur 4,33 (B-) est requise au moment du dépôt de la demande et de départ à l’étranger. Pour ma part, c’est après une année d’études au baccalauréat en droit que je m’envole vers une troisième session inoubliable tandis que les étudiants font généralement leur échange à leur cinquième session.
Lors de la session d’échange, un minimum de 12 crédits contributoires au programme d’études doit être fait et approuvé. Tout dépendamment du cheminement universitaire, la décision de partir à l’étranger peut impliquer la nécessité de suivre des cours d’été pour atteindre le niveau d’anglais, les crédits requis ou tout simplement échapper à un éventuel retard sur les 99 crédits à compléter pour notre baccalauréat. En fait, l’échange ne doit pas allonger la durée des études. Pour le Profil international, le Bureau international attribue à chaque étudiant une bourse de 2 500 $ et une allocation de transport. Dans mon cas, cela comble la totalité du coût de mon logement et de mon billet d’avion. Il y a possibilité de deux sessions consécutives à l’étranger, mais sans financement supplémentaire. D’ailleurs, les frais d’inscription sont toujours payés à l’université d’origine.
Tout se complique définitivement lors de la préparation du séjour. Pendant plusieurs mois, la liste des papiers indispensables, l’obtention du visa et le logement pèsent lourdement sur les épaules. En France, l’une des solutions plus économiques pour le logement est d’avoir recours aux cités universitaires gérées par le Centre régional des oeuvres universitaires et scolaires (Crous). Ce dernier est un établissement public placé sous la tutelle du Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche. À Paris, le Crous dispose de 27 résidences universitaires, soit une offre de 3065 logements dont 20 % sont comblés par des étudiants étrangés. Certains étudiants français attendront de deux à trois ans avant d’accéder enfin à un logement universitaire. Pour 250 € par mois (environ 375 $), j’ai un studio de 34 m² qui comprend kitchenette, sanitaires, meubles, Internet et colocataire allemand. Je suis très privilégié dans cette ville où il y a une crise du logement. Une place en résidence était loin d’être garantie par l’université d’accueil. Quant à l’obtention du visa, il est préférable de prendre rendez-vous avec le Consulat de France à Montréal où le visa étudiant sera gratuitement et immédiatement remis. Une liste d’épicerie plutôt complexe : garantie financière signée par les parents et contresignée par le directeur de la banque, une assurance médicale complémentaire voyage, hospitalisation, soins d’urgence et rapatriement, une assurance responsabilité civile, passeport, lettre de la Régie d’assurance maladie du québec attestant votre couverture, etc. En cas de documents manquants le jour du rendez-vous, la demande ne sera pas examinée et vous devrez prendre un autre rendez-vous. Le processus peut se faire par courrier, mais les délais sont plus longs et l’aventure encore plus angoissante.
Temps, argent et encouragements sont les éléments essentiels à l’accomplissement d’un tel échange. Avec toute cette bureaucratie et une panoplie de variables inconnues, l’envie d’abandonner se présente fréquemment. Je peux vous affirmer que mes premières journées dans la Ville lumière ne font que gratifier mes efforts. Je suis allé au-delà de ma stabilité en combattant mon esprit cartésien. Il est formidable de transformer des « j’aurais pu » en accomplissements tangibles. Je me disais avant de partir que si je n’osais pas cette fois, peut-être que jamais je ne risquerais de voir plus grand.
16 septembre 2007
Journées européennes du patrimoine
Créées en 1983 par le ministère français de la Culture, elles étaient initialement les Journées portes ouvertes dans les monuments historiques, puis les Journées nationales du patrimoine. Depuis 1991, l'événement est organisé à travers l'Europe d'où les Journées européennes du patrimoine. Tous les ans, la troisième fin de semaine de septembre, les citoyens ont la possibilité de visiter gratuitement leur patrimoine national : monuments, églises, théâtres, châteaux, demeures privées, banques, tribunaux, préfectures, palais de justice, hôtels de ville, chambres de commerce, etc. Bref, une panoplie de lieux qui sont habituellement fermés au public. N'ayant que deux journées à ma disposition (15 et 16 septembre), j'ai fait des choix parmi le patrimoine parisien :
- Le palais du Luxembourg où siège le Sénat français
- La maison où Victor Hugo vécut seize ans (1832 à 1848)
- Le palais Bourbon qui abrite l'Assemblée nationale française
- Le Palais-Royal qui comprend le Conseil d'État, le Conseil constitutionnel, le Ministère de la Culture et la Comédie-Française
- L'Hôtel de Ville de Paris
15 septembre 2007
La Techno Parade ?
12 septembre 2007
Les Bleus en dégringolade
Avant la rencontre, les partisans de l'Écosse ont fièrement défilé dans Paris. Au parc du Champ-de-Mars, alcool et chant étaient au rendez-vous. Ensuite, il ne restait plus qu'à ramasser les détritus... J'avais mon appareil photo.
10 septembre 2007
9 septembre 2007
Coupe du monde de rugby
7 septembre 2007
Pour un centime
J'imagine que la dame s'est débattue comme le Diable dans l'eau bénite pour avoir la gratuité de son produit. Mais l'idée de ce billet est les réactions disproportionnées. J'ai vu des personnes se faire insulter parce qu'elles nuisaient à la libre circulation dans le métro. J'ai également vu une meute d'étudiantes et d'étudiants de l’Université René-Descartes en colère. Ils venaient d'apprendre que le bureau d'inscription allait être fermé pour le reste de la journée en raison de problèmes informatiques. Par conséquent, l'attente d'une heure s'avérait inutile. Ils exigeaient presque le remboursement de l'heure perdue. Ensuite, à l'accueil de la Préfecture de police de Paris, la préposée regarde l'heure, la file derrière moi et crie haut et fort à sa collègue : « Bordel ! Qu'est-ce qui se passe pour un vendredi après-midi ? Ils sont tous fous ? » Bravo au service à la clientèle.
Arrivé sur place, le préposé de la résidence, qui doit faire signer le contrat, donner les clés et faire l'état des lieux, est seul et surchargé, car la majorité des locataires arrive le premier jour ouvrable du mois. « Ils sont fous. Moi, je quitte à 16 heures. Les autres devront coucher à l'hôtel. Ils sont fous. » Inévitablement, la désorganisation rend les humeurs explosives. Quand un système est foncièrement désorganisé, le seul moyen d'obtenir un service de qualité est peut-être de gueuler comme un effronté, même si ce n’est que pour un centime…
6 septembre 2007
Une douche spacieuse
5 septembre 2007
« Tu me fais pas les poches ! »
4 septembre 2007
Les frais de scolarité
Caissière : « Pourquoi zéro ? »
Étudiant québécois : « Je paye mes frais d’admission à mon université au Québec… et ils sont plus élevés qu’ici ! »
Voisin de file depuis une heure et demie (donne un petit coup de coude) : « Chut ! C’est assez cher. »
Étudiant québécois : « Combien as-tu payé ? »
Voisin : « 200 €. »
Étudiant québécois : « Pour un semestre ? »
Voisin : « Non, pour l’année. »
Étudiant québécois (en ébahissement) : « Chez nous, c’est plus que le triple pour un semestre… »